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FASHION

INTERVIEW OF CARVEN DESIGNER GUILLAUME HENRY

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1. Tout d’abord, comment as-tu commencé dans la mode?

J’ai commencé chez Carven il y a 5 ans après avoir travaillé pour plusieurs marques. J’ai travaillé pour Givenchy pendant 3 ans avec Riccardo Tisci, après j’ai travaillé pour Paule Ka et puis j’ai eu l’offre de reprendre la maison Carven qui était une maison endormie.

2. Justement, Carven, vieille maison française, était endormie jusqu’à votre arrivée. On dit que vous l’avez réveillée et que vous avez su transformer la marque en hit, faisant de Carven une des griffes les plus en vogue du moment.

C’est vrai. Ils continuaient à défiler pendant la couture mais c’était très intimiste, et surtout c’est une couture qui était trop riche et les gens ne se retrouvaient pas dans ce que la marque historiquement véhiculait comme message. Quand on a commencé le prêt à porter on s’est dit qu’il fallait donner à Carven aujourd’hui, donc il y a 5 ans, la modernité et l’énergie qu’avait Madame Carven quand elle a lancé sa marque dans les années 40, qui est d’ailleurs une femme toujours en vie, elle a 105 ans. Elle voulait dans les années 40 faire une couture qui était belle, flatteuse, esthétique mais pas complexe, pas compliquée à comprendre pour les femmes. Avec des valeurs très charmantes, très féminines. Et donc je me suis dit en arrivant, voilà, c’est ça. Mais que veut dire aujourd’hui charmant et féminin? Et que veut dire aujourd’hui être moderne? Etre moderne aujourd’hui c’est être accessible, pas trop cher, on peut rêver sur un vêtement et se l’offrir. Les vêtements doivent avoir une histoire et une inspiration. Donc pour moi c’était moderne de proposer un vestiaire inspiré avec son propre vocabulaire, son propre parti pris. On peut fantasmer sur un vêtement et l’acheter. En gros j’ai beaucoup écouté mes copines! Quand j’ai repris Carven elles m’ont dit “pense à nous”.

3. Justement, d’où te vient ton inspiration pour créer chaque collection?

J’étais entouré de filles de ma génération, 30 ans et plus, qui ne pouvaient pas s’habiller dans le luxe, qui ne pouvaient plus s’habiller dans le mass market et qui voulaient quelque chose entre les deux, et qui soit sexy mais pas trop, couture mais pas trop, élégant mais pas trop, une balance. 

4. C’est vrai qu’aussi tous les âges peuvent s’y retrouver, ainsi que tout type de silhouette.

Tout à fait. Mon meilleur souvenir c’est quand une amie m’a appelée pour me dire je suis dans la boutique j’achète une veste et il y a une femme de 70 ans qui achète la même. Et ce qui est sympa en plus c’est que tu la mets différemment: il y a une femme qui va la porter avec des stilettos, une autre avec des sneakers. Tu peux raconter ton histoire avec Carven. Tu peux être girly, sexy, geek, j’aime que la mode soit avant tout  un révélateur d’identité plutôt qu’un voleur d’identité. Pour moi c’est important qu’une femme en Carven ce soit d’abord une femme. 

5. Sur combien de collections par an travailles-tu?

On a deux collections Homme et quatre collections Femme donc ça fait six collections par an. Une collection tous les deux mois donc. C’est énormément de travail mais c’est énormément de plaisir. 
C’est un des rares métiers où tu dois associer la créativité et l’inspiration au timing. Car la mode, c’est aussi des deadlines. Le 27 février tu défiles, donc le 27 février tu es prêt, tu n’as pas d’autre choix. 

Leather jacket: Zara
Denim shirt: Gap
Skirt: Topshop
Heels: Valentino
Clutch: Charlotte Olympia

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